C'est pour bientôt!
L’année 2024 sera riche en actualités pour l’équipe « MAIS », comportant la mise en place de plusieurs projets de recherche clinique de grande ampleur, dans lesquels le CHU de Brest est très fortement impliqué. Ci-dessous de plus amples détails concernant deux de ces projets.
Cohorte JADORE
Tout d’abord, la cohorte JADORE (Justification et évAluation de l’efficacité et de la toxicité des glucocorticoïdes dans une cohorte de pseudo pOlyarthrite RhizomElique récente), coordonnée par le Pr Valérie Devauchelle et bénéficiant du soutien de la société Française de Rhumatologie (SFR), qui débutera dans les prochains mois. Ce projet constitue la première cohorte prospective Française de long terme conduite chez les patients évalués dans le cadre d’une PPR récente. L’étude concernera 400 patients et 20 centres investigateurs répartis sur l’ensemble du territoire. Elle permettra d’améliorer les connaissances scientifiques concernant cette pathologie rhumatismale inflammatoire survenant à partir de l’âge de 50 ans, dont les mécanismes ne sont pas encore élucidés et dont les conséquences à long terme ont été assez peu étudiées. Cette étude a été bâtie sur le modèle des grandes cohortes nationales conduites sous l’égide de la SFR et contribuant à la renommée de la recherche clinique Française dans le domaine des affections rhumatismales inflammatoires (cohorte ESPOIR dans la polyarthrite rhumatoïde récente, cohorte DESIR chez les patients suspects de spondyloarthrites axiales…).
Etude INCREDIBLE
Ensuite, l’étude INCREDIBLE (Le traitement medical intensif multimodal permet-il de retarder ou éviter l'arthroplastie du genou dans la gonarthrose?), un essai randomisé coordonné par le Pr Alain Saraux, financé par le PHRC national (ministère de la Santé et de la Prévention). Cet essai concerne les patients atteints d’arthrose de genou, pour lesquels une indication chirurgicale a été posée par un chirurgien orthopédiste. Il est prévu d’inclure 1000 patients, qui seront recrutés dans 21 centres participants à travers la France. L'objectif principal de cette étude pragmatique est d'étudier si une prise de décision partagée, couplée à des stratégies médicales multimodales, permet de retarder la chirurgie d'au moins 2 ans chez la plupart des patients, sans perte d’efficacité significative sur la douleur et la fonction.
Nous ne manquerons pas de revenir vers vous pour communiquer plus largement au sujet de ces études, au moment de leur mise en place !